35 millions d'Américains ont voté par anticipation mardi 20 octobre. Ils étaient 5,6 millions en 2016. Ils ont voulu éviter d'être contaminés par le coronavirus et éviter que le dépouillement des bulletins ne prenne trop de temps. "Plus tôt les votes seront comptés, le mieux ce sera. Si tout le monde attend le 3 novembre pour voter, on aura les résultats en janvier et c'est beaucoup trop long", estime une électrice de San Francisco (Californie).Tous les coups sont permisChaque camp développe des stratégies pour l'emporter. Depuis une dizaine d'années, sept millions de Californiens, traditionnellement démocrates, ont déménagé au Texas, au Nevada et en Arizona. Ils ont petit à petit pris des postes de gouverneurs et de sénateurs dans ces bastions républicains. Des milices d'extrême droite, qui soutiennent Donald Trump, ont resurgi. 13 de leurs membres ont été inculpés, car ils voulaient enlever la gouverneure démocrate du Michigan. Les autorités craignent que ces groupuscules armés soient présents devant les bureaux de vote le 3 novembre pour intimider les électeurs.