Climat : Nicolas Hulot se veut optimiste sur le respect de l'accord de Paris par Donald Trump

La COP22, la conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques, se poursuit au Maroc sur fond d'inquiétudes, une semaine après l'élection de Donald Trump, climato-sceptique revendiqué, à la présidence des États-Unis.

"Il y aura forcément des forces de rappel", a réagi sur franceinfo le 16 novembre, Nicolas Hulot, ancien envoyé spécial de François Hollande pour la COP21. "Je n'oublie pas que les plus climato-conscients que j'ai rencontrés aux États-Unis, c'était chez les militaires et au Pentagone. Ils ont compris que la sécurité nationale de leur pays était conditionnée par l'enjeu climatique."

L'écologiste se veut optimiste. "Il ne faut pas crier avant d'avoir mal, mais je reconnais que j'aurais préféré un promoteur des panneaux photovoltaïques que des fils barbelés" a-t-il conclu.

On a réussi en faisant un vrai travail diplomatique avec la Chine. Cela a probablement entraîné les Etats-Unis

Nicolas Hulot rappelle que le premier challenge de la COP21 était que les deux premiers émetteurs de gaz à effet de serres soient à la signature de l'Accord de Paris, destiné à réduire les changements climatiques. "On a réussi en faisant un vrai travail diplomatique avec la Chine. Cela a probablement entraîné les Etats-Unis" commente-t-il. "S'il y a un signal de retrait des Etats-Unis, ce qui reste à confirmer, cela arrive au pire moment", reconnaît Nicolas Hulot.