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"America is back" : premier voyage à l'étranger pour Joe Biden, qui veut "rallier les Européens"

Le président américain réalise mercredi son premier voyage à l’étranger depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier dernier. Au programme, trois sommets consécutifs destinés à retisser les liens avec les alliés européens.

Article rédigé par Grégory Philipps
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le président des Etats-Unis, Joe Biden, lors d'un discours sur le Covid-19 à Washington, le 2 juin 2021. (MANDEL NGAN / AFP)

Trois rencontres, un message : "America is back". "L’Amérique est de retour", voilà en substance les propos que devrait tenir Joe Biden à l’ensemble de ses partenaires et notamment européens au cours de son premier déplacement à l’étranger en tant que chef d’État. Le 46e président des États-Unis s'est envolé mercredi 9 juin pour le Royaume-Uni. Il doit, dans un premier temps, participer au sommet du G7 à partir de jeudi en Cornouailles, avant d’assister à un sommet de l’Otan, puis un autre entre l’Union européenne et les États-Unis.

À ce programme extrêmement chargé s’ajouteront des réunions bilatérales avec les chefs d’Etats français Emmanuel Macron et turc Recep Tayyip Erdogan ; sans oublier un crochet par le château de Windsor, dimanche après-midi, pour une visite à la reine d’Angleterre Élisabeth II. Dans une tribune publiée par le Washington Post, Joe Biden écrivait notamment que son voyage en Europe était l’occasion pour l’Amérique de mobiliser les démocraties du monde entier face aux autocraties.

"Le message aux Européens sera de dire que l’Amérique est de retour. C’est un thème récurrent de la présidence de Biden de dire 'vous pouvez compter sur nous', décrypte Benjamin Haddad, directeur Europe à l’Atlantic Council. Nous sommes ensemble, des démocraties libérales, pour répondre aux grands enjeux de la planète, que ce soit la lutte contre le réchauffement climatique, la transition technologique. La Chine sera également au cœur des échanges. Biden voudra rallier les Européens avec les États-Unis dans ce qui s’avère être l’une des grandes priorités de leur politique, la grande rivalité stratégique avec Beijing [Pékin]."

Une future rencontre électrique avec Poutine

Une rencontre avec le président de la Russie, Vladimir Poutine, est également programmée dans une semaine à Genève sur les bords du lac Léman. Les deux dirigeants se connaissent bien, l’ambiance pourrait être tendue. Voici ce que disait Joe Biden quand, au début du printemps sur la chaine ABC, on lui demandait s’il considérait que Poutine était un tueur : "Oui, je le pense."

Au-delà de cette petite phrase, les sujets de tension entre Washington et Moscou sont nombreux : le sort de l’opposant Alexeï Navalny, l’Ukraine, les cyberattaques de groupes criminels russes contre des entités américaines, ou encore les tentatives d’ingérence du Kremlin dans les deux présidentielles de 2016 et de 2020.

Joe Biden en mission "pour rallier les européens" contre les autocraties

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