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Attentat d'Istanbul : ce que l'on sait du principal suspect de l'attaque d'une boîte de nuit

Les autorités ont donné des détails sur le profil d'un homme recherché dans le cadre de l'attaque de la discothèque Reina, le soir du Nouvel An.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les autorités turques ont diffusé l'image d'un homme recherché dans le cadre de l'attentat au Reina, à Istanbul, le 2 janvier 2017. (HANDOUT / DOGAN NEWS AGENCY / AFP)

Le profil du suspect recherché dans le cadre de l'enquête sur l'attentat contre une discothèque d'Istanbul se précise. Les autorités ont diffusé plusieurs photos du principal suspect de l'attaque qui a fait 39 morts le soir du Nouvel An. Le gouvernement turc, qui a évoqué une "enquête difficile", a indiqué que des "données relatives aux empreintes digitales et à l'apparence" du tueur avaient été obtenues, sans autre détail. Franceinfo résume ce que l'on sait de l'homme recherché.

Il s'agirait d'un "soldat du califat" originaire d'Asie centrale

Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué, lundi 2 janvier, l'attentat commis dans la discothèque Reina. "Un soldat héroïque du califat a frappé l'une des plus célèbres boîtes de nuit", a indiqué l'organisation jihadiste dans un communiqué.

Les enquêteurs ajoutent que l'homme recherché serait originaire d'un pays d'Asie centrale, selon le quotidien turc Hürriyet. Abdulkadir Selvi, chroniqueur au sein du journal, assure que les autorités veulent le capturer vivant afin de démanteler son éventuel réseau et prévenir de possibles nouvelles attaques.

Son mode opératoire laisse penser qu'il a suivi un entraînement poussé

Les autorités pensent que l'homme a suivi un entraînement poussé au maniement des armes, rapportent les médias turcs. Il a ainsi utilisé des chargeurs doubles pour optimiser le temps de rechargement, des grenades aveuglantes pour désorienter ses cibles et visé le haut du corps pour augmenter le taux de mortalité des tirs.

L'ombre d'une cellule terroriste impliquée dans un précédent attentat

Les enquêteurs estiment qu'il pourrait être lié à une cellule qui a commis un triple attentat-suicide à l'aéroport Atatürk d'Istanbul qui a fait 47 morts en juin, imputé au groupe Etat islamique par les autorités, rapporte Hürriyet.

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