Schengen : un laissez-passer pour les terroristes ?
Les attentats ont-ils modifié la politique européenne aux frontières ? France 2 vous propose un questions-réponses sur le sujet.
La police aux frontières, sur ce pont entre la France et l'Espagne, contrôle les véhicules qui entrent dans l'Hexagone. Entre deux pays de l'espace Schengen, ces barrages devraient pourtant avoir disparu. Mais ils ne surprennent personne. Depuis 2015 et les attentats terroristes sur son sol, la France a en effet rétabli les contrôles aléatoires à ses frontières. Une dérogation aux accords signés en 1985 à Schengen, au Luxembourg.
Schengen a dysfonctionné
Aujourd'hui, l'espace Schengen est composé de 26 pays : 22 États de l'Union européenne, mais aussi la Suisse, l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège. Le principe ? La libre circulation des personnes sans aucun contrôle aux frontières entre les 26 pays. D'où la nécessité de protéger les 50 000 km des frontières extérieures de cet espace gigantesque. Mais alors, Schengen serait-il un laissez-passer pour les terroristes qui veulent frapper l'Europe ? Le parcours d'Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris, prouve en tout cas que Schengen a dysfonctionné.
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