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Le gouvernement crée des comptes "Stop djihadisme" sur Twitter et Facebook

L'objectif de ces comptes est "d'occuper les canaux du web pour contrer la situation quasi-monopolistique des émetteurs terroristes", selon l'exécutif.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La page Facebook "Stop djihadisme" a été lancée le 31 décembre 2015 par le gouvernement pour lutter contre l'embrigadement par l'Etat islamique sur internet. (STOPJIHADISME / FACEBOOK)

Le gouvernement a ouvert, jeudi 31 décembre, des comptes Facebook et Twitter intitulés "Stop djihadisme". Objectif : contrer la propagande des extrémistes islamistes sur internet, selon le Service d'information du gouvernement : "L'objectif de cette démarche gouvernementale consiste à occuper les canaux du web pour contrer la situation quasi-monopolistique des émetteurs terroristes".

Les deux pages arborent une Marianne, symbole de la République française, martelant du poing le mot "djihadisme".

  (TWITTER)

Il s'agit également de "démonter les mécanismes d'embrigadement à l'origine de centaines de départs de jeunes (...) pour la Syrie ou l'Irak, ajoute le communiqué du service d'information du gouvernement. La guerre des idées constitue un élément fondamental de notre combat contre Daech [l'acronyme arabe de l'Etat islamique] et Al-Qaïda."

"Inciter les citoyens à s'opposer aux messages de haine"

Les ministères concernés contribueront à la définition des messages qui seront diffusés par ce canal, précise le document. Pour le moment, Stop djihadisme reprend notamment les discours prononcés par le chef de l'Etat, François Hollande, et le Premier ministre, Manuel Valls, après les attentats du 13 novembre qui ont fait 130 morts à Paris.

A l'avenir, ces comptes relaieront quotidiennement des rappels à la loi, des informations sur l'évolution de la lutte contre l'Etat islamique sur le terrain militaire, le témoignage de victimes et de repentis, le décorticage de procédés de manipulation et des messages visant à enrayer les processus de recrutement de jihadistes.

L'enjeu est également de mobiliser la société civile, ajoute le SIG : "Le gouvernement veut, ainsi, contribuer à inciter les citoyens à investir la toile pour s'opposer aux messages de haine" colportés par les réseaux sociaux.

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