Guerre en Ukraine : à Zaporijia, la crainte d’un nouveau Tchernobyl
Vladimir Poutine a accepté que l’Agence internationale de l'énergie atomique envoie une mission dans la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia. Un arrêt du fonctionnement du site est craint.
Des frappes ont eu lieu, sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia. Moscou et Kiev s’accusent mutuellement sur ce point. "Ce que l’on craint, ce n’est pas tant les bombardements, car cette centrale est extrêmement blindée. Elle a été construite de façon à résister à des tirs de missiles mais également à la chute d’un avion. Ce que l’on craint, c’est un arrêt du fonctionnement de cette centrale nucléaire, notamment en électricité", explique Patrick Martin-Genier, professeur à Sciences Po et spécialiste des questions européennes.
"Vladimir Poutine ne veut pas se retirer"
En temps ordinaire, la centrale alimente un cinquième de l’Ukraine. S’il n’y a plus d’électricité, par exemple à la suite d’un dysfonctionnement, il n’y aura plus de liquide de refroidissement pour refroidir la centrale, ce qui pourrait conduire à une véritable catastrophe. "Vladimir Poutine ne veut pas se retirer. Les Russes sont soupçonnés d’avoir miné la centrale. Il cherche à gagner du temps, parce qu’il sent la pression monter", précise Patrick Martin-Genier.
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