Le sud de la province d'Idleb en Syrie est pilonné par les bombes à un rythme effréné. A chaque explosion les Casques blancs se précipitent. Soutenus par la communauté internationale, ils sont les seuls à encore opérer dans ce dernier bastion rebelle. Les civils n'ont pas de répit et les bombes se succèdent. Face aux bombardements russes et syriens, ces Casques blancs sont en première ligne.Un exode difficileDans cette province de 3 millions d'habitants, rebelles, djihadistes et réfugiés d'autres régions cohabitent. Pour eux, l'exode a déjà commencé, car ceux qui restent sont pris au piège. "Ceux qui fuient partent vers le Nord, vers la frontière turque, mais c'est très dur de sortir d'ici", témoigne via Skype un habitant d'Idleb. L'ONU dit craindre la pire catastrophe humanitaire du XXIe siècle, alors que la grande offensive du régime sur Idleb n'a pas encore commencé.