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Rébellion de Wagner : quel avenir pour la milice après sa mutinerie ?

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Russie : quel avenir pour la milice Wagner après sa mutinerie ?
Article rédigé par France 2 - H.Puffeney, E.Fromentin
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Le Kremlin a promis l’abandon des poursuites pénales contre les miliciens putschistes. Si la rébellion montre les divisions entre l’armée régulière et la milice, Moscou a plus que jamais besoin des 25 000 hommes, souvent en première ligne.

En apparence, l’empire de Evguéni Prigojine semble chuter. Les quartiers généraux de Wagner ont été perquisitionnés, samedi 24 juin, à Saint-Pétersbourg (Russie). À Moscou, les affiches de recrutement ont été retirées à la hâte. Leur chef a annoncé qu’il partait vers la Biélorussie, après un départ négocié. Pourtant, dans les faits, Wagner a beaucoup d’influence, notamment dans le Donbass, autour de Soledar et Bakhmout. Wagner s’est attribué la ville de Bakhmout, en pointant l’inefficacité de l’armée régulière.  

Place prépondérante en Afrique 

Depuis cette victoire, les soldats de Wagner, des combattants d’élite, sont craints et respectés par le reste de l’armée. Leur rébellion pourrait affecter le reste des troupes. “Ce qui peut changer est que les soldats russes se disent qu’ils n’ont plus envie de combattre pour des gens qui font n’importe quoi à l’arrière”, précise Cédric Mas, historien militaire. Wagner conserve encore une place prépondérante au Moyen-Orient et en Afrique, où des milliers de miliciens sont présents pour défendre les intérêts de la Russie.  

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