Mort d'Elizabeth II : de quelle fortune va hériter Charles III ?
Après la mort d'Elizabeth II jeudi, à l'âge de 96 ans, le nouveau souverain Charles III va hériter de la fortune royale évaluée à plusieurs centaines de millions d'euros.
Entre allocation souveraine, actions ou encore propriétés, la fortune personnelle de la reine Elizabeth II, est estimée à l'équivalent d'environ 425 millions d'euros. Une fortune dont va hériter son fils Charles III après la mort de la souveraine jeudi 8 septembre à l'âge de 96 ans.
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Tout d'abord au niveau du patrimoine immobilier, la reine Elizabeth II lègue déjà à son fils le château de Balmoral, en Ecosse, où elle s'est éteinte jeudi 8 septembre dans l'après-midi. Il s'agit de la résidence personnelle du roi et de la reine. Elle avait pour habitude d'y aller l'été jusqu'en octobre. Charles III hérite aussi de la résidence de Sandringham où la famille royale célèbre traditionnellement les fêtes de fin d'année. Enfin il hérite du duché de Lancaster, propriété de la royauté depuis le Moyen-Age et qui génère chaque année l'équivalent d'environ 27 millions d'euros.
Pour ce qui est du palais de Buckingham, la résidence royale londonienne, mais aussi le château de Windsor, ne reviennent pas à Charles, tout simplement car ils n'appartenaient pas à la reine. Ils sont propriété de l'Etat. Enfin, c'est le fils aîné de Charles III, William, qui hérite du Duché de Cornouailles, comme le veut la tradition.
Des timbres et une allocation royale
La reine laisse aussi derrière elle une belle fortune. Avec un portefeuille d'actions et aussi une collection de timbres, dont la valeur est estimée à l'équivalent d'environ 115 millions d'euros. Il y a aussi les célèbres joyaux de la Couronne, évalués à près de 3,5 milliards. Transmis automatiquement et symboliquement au nouveau roi.
Enfin Charles III va bénéficier d'une allocation souveraine annuelle : la "sovereign grant". Une allocation fournie par le Trésor Public. Cette année elle représentait près de 100 millions d'euros. Elle permet de financer toutes les dépenses liées aux activités officielles de la famille royale. Comme par exemple payer les 200 employés du château de Windsor, entretenir le palais de Buckingham, actuellement en rénovation, ou encore financer les voyages officiels et réceptions de la famille royale.
Concernant les droits de succession, les transmissions entre un souverain et son successeur ne sont pas imposées, grâce à une exemption qui remonte à 1993. Elle a pour but d'éviter que le patrimoine du roi ou de la reine ne s'évapore au fur et à mesure des héritages, surtout si, par exemple, plusieurs monarques venaient à mourir à quelques années d'intervalle. Cette exemption ne concerne pas ce que la reine aurait pu léguer à des membres de sa famille.
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