Attentat dans le métro de Londres : deux suspects ont été relâchés sans poursuites

Leur garde à vue a pris fin. Deux hommes, arrêtés dans le cadre de l'enquête sur l'attentat à la bombe dans le métro de Londres (Royaume-Uni), vendredi 15 septembre, ont été relâchés sans poursuites jeudi, a annoncé la police britannique. "Quatre hommes restent en garde à vue dans le cadre de la législation antiterroriste. Une prolongation de la garde à vue pour deux d'entre eux a été accordée" jeudi, a précisé la police.

Le premier suspect relâché, un jeune homme de 21 ans dont l'identité reste inconnue, avait été interpellé samedi à Hounslow, dans la banlieue ouest de Londres. Le second, âgé de 48 ans, avait été appréhendé mercredi à Newport, au pays de Galles.

L'attentat, perpétré avec une bombe artisanale qui a mal fonctionné, a eu lieu à la station Parsons Green, dans une rame de métro, à une heure de pointe, vendredi matin. L'explosion a fait 30 blessés, dont aucun grave. 

L'enquête progresse "rapidement"

L'enquête sur cette attaque "continue de progresser rapidement", a assuré Dean Haydon, un responsable de l'antiterrorisme. Jeudi soir, une perquisition était toujours en cours à Thornton Heath, dans la banlieue sud de Londres, où un adolescent de 17 ans a été arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi.

Mercredi, deux hommes âgés de 30 et 48 ans ont été interpellés à Newport. La garde à vue de l'homme de 30 ans a été prolongée jusqu'au 26 septembre, tout comme celle d'un homme de 25 ans interpellé mardi dans cette même ville du pays de Galles. Un premier suspect, âgé de 18 ans, avait été arrêté samedi matin dans la zone de départ du port de Douvres. La législation antiterroriste britannique permet de détenir les suspects 14 jours sans poursuites.

Le groupe jihadiste Etat islamique a revendiqué l'attentat, mais les autorités britanniques restent circonspectes. Cet attentat est le cinquième à frapper le Royaume-Uni en six mois. Trente-cinq personnes ont été tuées dans les précédentes attaques.