Syrie : le départ du président al-Assad n'est désormais plus une priorité
Depuis les attentats du 13 novembre à Paris, la position de la France sur la question syrienne a pris un nouveau virage.
Depuis quatre ans, Paris a fait du départ de Bachar al-Assad une priorité de la diplomatie française en Syrie, mais depuis les attentats meurtriers de Paris, le départ du président syrien n'est plus à l'ordre du jour. Un virage déjà amorcé par le président de la République. Lors du Congrès de Versailles, François Hollande avait désigné le groupe Etat islamique comme ennemi prioritaire.
Une condition indispensable
Pour la France, le président syrien est toujours considéré comme le principal responsable de la situation dans son pays, mais son sort n'est plus une priorité. Ce revirement français est appuyé par le secrétaire d'État américain John Kerry. Ce maintien provisoire du leader syrien est une condition indispensable pour que la Russie, soutien militaire de Bachar al-Assad, participe à la coalition internationale. La France, les États-Unis, la Russie et maintenant la Grande-Bretagne, luttent ensemble pour éradiquer Daesh en Syrie et en Irak.
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