Syrie : la France fait machine arrière sur le sort de Bachar Al-Assad
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius n'envisage plus son départ avant une transition politique.
1 500. C'est le nombre de positions de l'État islamique que les Russes et la coalition disent avoir détruit en une semaine. Parallèlement, la coalition cherche toujours une solution politique en Syrie et sur ce terrain, la position française a clairement changé.
Ce samedi matin, Laurent Fabius affirmait dans une interview au Progrès de Lyon : "une Syrie unie implique une transition politique. Cela ne veut pas dire que Bachar Al-Assad doit partir avant même la transition".
"M. Bachar Al-Assad est un assassin"
Laurent Fabius n'envisage plus le départ du président syrien comme tout préalable à une transition politique. On est bien loin de la position française du début du quinquennat. Le 29 mai 2012, Laurent Fabius déclarait : "M. Bachar Al-Assad est un assassin. Il faut qu'il quitte le pouvoir et le plus tôt sera le mieux".
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