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Direct Syrie : Obama dit qu'il n'a pas encore pris de "décision finale"

Les présidents français et américain sont convaincus de la "responsabilité indubitable du régime" de Damas, selon l'entourage de François Hollande.

Article rédigé par franceinfo
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Le président américain, Barack Obama, lors d'une conférence de presse sur la Syrie, à la Maison Blanche, à Washington (Etats-Unis), le 30 août 2013. (JIM WATSON / AFP)

Alors que Washington ne cache sa détermination à intervenir en Syrie, Barack Obama affirme, vendredi 30 août, ne pas avoir pris de "décision finale". Assurant qu'un recours à des armes chimiques menaçait la sécurité nationale américaine, le locataire de la Maison Blanche a déclaré que le monde ne pouvait pas accepter que des femmes et des enfants soient gazés.

Peu avant sa prise de parole, Barack Obama s'est entretenu au téléphone avec François Hollande, pendant près de 45 minutes. Les deux dirigeants "partagent la même certitude sur la nature chimique de l'attaque [du 21 août à Damas] et la responsabilité indubitable du régime" de Bachar Al-Assad, a déclaré l'entourage du chef de l'Etat français. "François Hollande a rappelé la grande détermination de la France à réagir et à ne pas laisser ces crimes impunis et a senti la même détermination du côté d'Obama", a ajouté la même source.

Paris et Washington pourraient donc lancer une opération contre Damas alors que la veille, le Parlement britannique a rejeté l'idée d'une intervention militaire en Syrie. Une voie suivie également par le gouvernement allemand : "Nous n'envisageons pas" une participation militaire visant le régime syrien, a fait savoir son porte-parole, Steffen Seibert, vendredi. Suivez les événements du vendredi 30 août, en direct dans cet article, et retrouvez l'essentiel des informations du jour en bas de page.

 

Le direct :

Les faits à retenir :

• Washington dit avoir des preuves de l'utilisation d'armes chimiques. Le chef de la diplomatie américaine affirme s'appuyer sur de "multiples" sources pour accuser la Syrie d'avoir utilisé des armes chimiques près de Damas, le 21 août dernier. John Kerry estime "hautement improbable" que les rebelles aient commis cette attaque qui a tué 1 429 dont 426 enfants, d'après le dernier bilan qu'il a rapporté.

• Kerry dresse le portrait d'une éventuelle intervention"Quelle que soit la décision qu'il [Barack Obama ] prendra sur la Syrie, elle ne ressemblera en rien à l'Afghanistan, l'Irak ou même la Libye. Il n'y aura pas de troupes au sol", a indiqué le chef de la diplomatie américaine parlant d'une réponse militaire "ajustée" et qui ne serait pas "infinie" dans le temps.

• Hollande décidé à agir sans Londres. Dans un entretien au Monde, le chef de l'Etat estime que "chaque pays est souverain pour participer ou non à une opération. Cela vaut pour le Royaume-Uni comme pour la France". S'il exclut toute intervention avant le départ de Syrie des inspecteurs onusiens, il ne l'exclut pas avant la réunion du Parlement français, mercredi 4 septembre.

• L'opinion publique sceptique. A Paris, Londres et Washington, la population redoute une opération internationale. Jugée nécessaire, elle apparaît pourtant aux sondés comme trop risquée. Des manifestations étaient organisées jeudi, aux Etats-Unis. Lisez notre article sur les dangers d'une opération en Syrie.

A Paris, Londres et Washington, ils ne veuelent pas d'une intervention en Syrie (FRANCE 2)

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