Syrie : soupçons d'attaque chimique
En Syrie, au moins dix civils auraient été tués aujourd'hui dans des tirs attribués au régime de Bachar El-Assad. Une nouvelle attaque tandis que des soupçons pèsent sur l'utilisation d'armes chimiques lors de raids précédents.
Dans la banlieue de Damas, les habitants de la ghouta orientale tentent de survivre aux bombardements du régime syrien et de son allié russe. Ces images auraient été tournées hier par les casques blancs, une association humanitaire présente dans l'enclave rebelle actuellement assiégée. Selon l'opposition syrienne, plusieurs personnes, dont ces enfants, auraient souffert de suffocations. Des odeurs de chlore auraient été senties après un bombardement.
Une trêve de 30 jours votée par le Conseil de sécurité de l'ONU
Une nouvelle attaque chimique affirment les rebelles. "Cet enfant a été conduit hier, le 25 février 2018. Il a été tué par suffocation, après avoir inhalé un gaz chimique que nous ne pouvons pas identifier", explique l'un d'entre eux, le corps de l'enfant sur les bras. Le régime de Bachar El-Assad n'a pas réagi à ces accusations infondées selon son allié russe. Ce lundi 26 février au matin, l'ONU appelle au respect de la trêve de 30 jours adoptée ce week-end à New York par le Conseil de sécurité. Un message qui ne semble pas entendu par le régime syrien. Ce matin, de nouveaux bombardements sur la ghouta orientale ont été observés et filmés. Au moins dix civils auraient été tués.
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