Syrie : Emmanuel Macron en chef de guerre, la classe politique divisée
L'implication de l'armée française dans les frappes de la nuit dernière en Syrie suscite déjà des réactions au sein de la classe politique. Comme le veut la Constitution, il y aura dans les trois prochains jours un débat au Parlement.
Un Conseil de Défense s'est tenu ce samedi 14 avril à l'Élysée, quelques heures après les frappes aériennes de la nuit dernière en Syrie. S'il n'a pas encore pris la parole, le chef de l'État a enfilé le costume du chef de guerre. Dès son élection, Emmanuel Macron a voulu montrer qu'il est le chef des armées avec une remontée des Champs-Elysées dans un char, n'hésitant pas non plus à enfiler une tenue de pilote.
Hollande parle
Aujourd'hui, le chef de l'État est passé aux actes. Mais pour son prédécesseur, il faut aller au-delà. "Les frappes étaient nécessaires, elles sont justifiées parce qu'il y a eu utilisation de l'arme chimique. Il faut qu'au-delà des frappes il puisse y avoir une solution politique", a déclaré au micro de France 3, François Hollande.
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