Attaque de sites pétroliers : l'Arabie saoudite et les États-Unis persuadés du rôle de l'Iran
Profitant de la présence du secrétaire d’État des États-Unis, mercredi 18 septembre, Riyad a soigné sa mise en scène médiatique pour accuser l'Iran d'être derrière les attaques de sites pétroliers.
Les débris exposés par l'Arabie saoudite seraient ceux retrouvés près des installations pétrolières saoudiennes attaquées samedi 14 septembre. Au total, 18 drones et 7 missiles de fabrication iranienne comme le soulignent certains écriteaux. Le colonel Turki al-Malki est formel : les attaques ne proviennent pas du Yémen, car "l'attaque a été lancée depuis le Nord et a été incontestablement parrainée par l'Iran".
L'Iran sanctionnée économiquement
Parrainée, mais pas tirée par l'Iran, la nuance est de taille. Une réserve ignorée par Mike Pompeo, le secrétaire d'État américain, arrivé à Riyad mercredi. Donald Trump ne semble toujours pas déterminé à répondre militairement. Il va d'abord renforcer les sanctions économiques. Téhéran nie toujours avoir joué un rôle dans l'attaque. Le président Rohani accuse les rebelles houtis du Yémen, une mouvance chiite à qui l'Arabie saoudite a déclaré la guerre il y a quatre ans. Depuis l'attaque, la production de pétrole saoudien a été divisée par deux, mais Riyad promet que tout sera rentré dans l'ordre fin septembre.
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