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Vidéo Pour les parents de James Foley, "ça ne coûtait rien de négocier"

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Article rédigé par franceinfo
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Les parents du journaliste assassiné par les jihadistes de l'Etat islamique en août sont actuellement en France. Ils plaident pour davantage de négociations avec les preneurs d'otages.

"Je suis très triste que James ne soit plus là, mais je suis soulagé, car je sais qu'il est libre." De passage en France, les parents de James Foley, Diane et John, ont évoqué sur l'antenne d'Europe 1 la mémoire de leur fils, l'otage assassiné le 19 août par les jihadistes de l'Etat islamique. Ils ont plaidé pour davantage de négociations avec les ravisseurs des otages.

"Cela ne coûtait rien de négocier", selon John Foley

John et Diane Foley n'en veulent pas au gouvernement américain, mais ils souhaitent qu'il réexamine sa politique en matière de négociation sur les otages. Ils "ne savent pas" si une rançon aurait sauvé leur fils. "Peut-être avaient-ils déjà décidé de punir notre pays." Mais pour son père, John, une chose est certaine : "Ça ne coûtait rien d'essayer de négocier. (...) Tôt ou tard, on en viendra là. La situation ne va certainement pas se régler par des interventions militaires." Pour avoir tenté de lever des fonds pour libérer son fils, Diane Foley aurait été menacée de poursuites judiciaires par l'administration américaine, dont la politique est de ne jamais négocier.

Aujourd'hui, les parents de James Foley "prient pour que le gouvernement trouve un moyen" de sauver le nouvel otage menacé, le travailleur humanitaire américain Peter Kassig. Et ils espèrent que "le courage et la compassion" de leur fils perdureront, par l'intermédiaire d'une fondation en son nom, qui collaborera avec les organisations de protection des journalistes à travers le monde.

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