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Un homme et une femme placés en garde à vue à leur retour de Syrie

Ils ont été arrêtés mardi à leur arrivée à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le tarmac de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, le 18 janvier 2016.  (MICHAEL BUNEL / NURPHOTO / AFP)

Un homme et une femme ont été arrêtés, mardi 14 novembre, à leur arrivée à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. Ils sont soupçonnés, séparément, d'avoir tenté de rejoindre la zone de combats jihadiste en Syrie, a indiqué une source judiciaire à l'AFP, confirmant une information de RTL.

A leur descente d'avion, en provenance d'Istanbul en Turquie, cet homme de 25 ans et cette femme de 22 ans ont été placés en garde à vue dans le cadre de deux enquêtes préliminaires distinctes ouvertes pour "association de malfaiteur terroriste", a précisé cette source. Ces deux procédures sont confiées à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

La jeune femme était accompagnée d'un enfant en bas âge. Elle avait quitté la France dans le courant de l'été et aurait probablement passé la frontière entre la Turquie et la Syrie, avant de faire demi-tour, selon une source proche du dossier. Le jeune homme était parti au mois d'octobre.

La femme "a répondu à l'appel" du recruteur Oumar Diaby

Selon RTL, cette femme "a répondu à l'appel et à la propagande du jihadiste niçois" Oumar Diaby, un des plus célèbres recruteurs français. C'est ce que cherchent à établir les enquêteurs, selon la source proche du dossier.

Oumar Diaby, un Franco-sénégalais devenu prêcheur, notamment via internet, avait rejoint la Syrie en 2013 où il a pris la tête d'une brigade jihadiste composée de jeunes Français, pour la plupart originaires comme lui de la région de Nice.

"Il n'y a quasiment plus de départs vers la Syrie depuis 18 mois", a expliqué une autre source proche de ces dossiers, notamment grâce à l'action des services de renseignements en France et de la surveillance renforcée de la frontière turco-syrienne. Parmi les personnes déjà rentrées en France, qui font systématiquement l'objet de poursuites pénales, 398 sont actuellement mises en examen dont 260 placées en détention provisoire.

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