Cet article date de plus de dix ans.

Avant de rejoindre l'Etat islamique, Mickaël Dos Santos a laissé une lettre d'adieu à sa mère

Il lui demande de se convertir à l'islam, afin de le retrouver "au paradis". 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Photo non datée de Mickaël Dos Santos, publiée sur son compte Twitter au nom d'Abou_Uthman_2. (DR)

Mickaël Dos Santos a quitté Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) le 16 août 2013, direction la Turquie, puis la Syrie. Au lendemain de la confirmation par le parquet de la présence du jeune Français sur la vidéo montrant les assassinats, par le groupe Etat islamique, de 19 personnes, dont l'Américain Peter Kassig, Le Parisien.fr publie le mot d'adieu laissé par le jeune homme à sa mère. 

Le document a été saisi au domicile familial, en septembre 2013, par les enquêteurs chargés de travailler sur une filière suspectée d'organiser le départ de Français pour faire le jihad en Syrie depuis le Val-de-Marne, précise le quotidien.

"On se verra au paradis ! Bisous !" 

"Je t’aime maman, peut être je te l’ai pas assez montray mais je t’aime beaucoup. Et papa aussi", écrit le jeune homme, alors âgé de 21 ans, dans un mot dont nous avons gardé l'orthographe. "Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi. Je vous oublirai jamais", écrit-il encore, avant d'inviter sa mère à se convertir, afin de le retrouver dans l'au-delà. "Converti toi à l’islam Maman et tu aura le bonheur. Converti toi à l’ismal et on se verra au paradis ! Bisous !"

"Très catholique", selon un voisin interrogé par 20minutes.fr, sa mère avait "mal vécu" la conversion soudaine de son fils, à l'adolescence. En BEP peinture au lycée professionnel Samuel-de-Champlain, à Chennevières-sur-Marne, il se présentait comme le leader d'un trio qui priait dans les couloirs et fréquentait une mosquée de la ville voisine de Villiers-sur-Marne, raconte Le Monde. Sa radicalisation s'est notamment faite par la fréquentation de sites prônant le jihad, explique-t-on dans cet article.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.