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Guerre entre Israël et le Hamas : en Cisjordanie, le drapeau du Hamas omniprésent "pour remercier la résistance", mais pas forcément en soutien au parti

Trois otages français détenus par le Hamas ont été libérés lundi, tandis que des prisonniers palestiniens ont aussi été libérés par Israël. À leur retour, notamment en Cisjordanie, à Ramallah, des drapeaux du Hamas ont été brandis par des habitants.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des drapeaux du Hamas sont brandits en attendant la libération des prisonniers en échange d'otages israéliens détenus par le Hamas, à Ramallah, en Cisjordanie occupée, le 28 novembre 2023. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Chaque soir, à chaque libération de prisonniers palestiniens, le bus de la Croix-Rouge est escorté par des voitures et par des habitants brandissant tous des drapeaux du Hamas. Des prisonniers palestiniens sont libérés tandis que le Hamas lui libère des otages. Onze  nouveaux otages israéliens, dont trois Français, retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre ont pu retrouver leurs proches lundi 27 novembre, dans le cadre d'une trêve dans les combats entre Israël et le Hamas qui doit être prolongée jusqu'au jeudi 30 novembre.

De son côté, depuis le début de cette trêve vendredi 24 novembre, Israël a libéré 117 prisonniers palestiniens et 33 autres dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 novembre. En Cisjordanie, à Ramallah, il y avait alors des airs de célébration, des scènes de liesses qui faisaient penser à des scènes de victoire. "Nous sommes là aujourd’hui pour accueillir les prisonniers mais aussi pour remercier la résistance de Gaza, c’est grâce à eux qu’ils sont libérés. Même si on pense évidemment aux martyrs, et à l’ampleur des destructions sur place, ainsi qu'à tous ceux qui en ont payé le prix", explique une habitante de Ramallah. 

Plutôt marginaux avant le 7 octobre, les drapeaux verts du Hamas sont désormais omniprésents en Cisjordanie. Pourtant, Mazen, un autre habitant explique qu'il ne faut pas y voir un soutien au parti en lui-même, mais plutôt un soutien à la résistance. 

"S’il y a des élections, je ne voterai pas pour le Hamas. Je voterai pour le parti communiste"

Mazen, un habitant de Ramallah, en Cisjordanie

à franceinfo

"Mais dans la vie quotidienne, en tant que mouvement de résistance, oui, je les soutiens parce qu’ils se battent pour mon rêve, mon projet, mon espoir. Je suis un réfugié, d’un village de l’ouest de Jérusalem et j’attends toujours de retourner sur ma terre natale", estime Mazen. Et peu importe les moyens qu'il faudra utiliser, conclut-il.

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