Cisjordanie : à Qalandya, l'effondrement probable de l'UNRWA est source de grandes inquiétudes
Dans une école du camp de réfugiés de Qalandya (Cisjordanie), 600 petites filles étudient chaque jour sous les drapeaux de l'ONU. Depuis plusieurs années, l'indépendance de l'UNRWA est régulièrement remise en cause par Israël. Pour les professeurs, la suspension par plusieurs pays du financement de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens est une véritable catastrophe. Si l'UNRWA a autorisé les équipes de France 24 à filmer dans cette école, elle a décidé de garder le silence dans la tempête médiatique. Israël accuse l'UNRWA de collusion avec le Hamas.
"Une menace existentielle sur les camps de réfugiés"
Mohammed Saïd, représentant de l'Autorité palestinienne à Qalandya, travaille à la coordination avec l'UNRWA. Il dénonce une punition collective aux répercussions très politiques. "Il y a une menace existentielle sur les camps de réfugiés, et cela impacte toute perspective de solution politique", alerte-t-il. À Qalandya, l'UNRWA administre aussi un centre de santé. Depuis le 7 octobre, la Cisjordanie occupée est un vaste vivier de tensions, alors l'effondrement probable de l'UNRWA pourrait précipiter les camps de réfugiés dans une nouvelle crise humanitaire.
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