Guerre au Proche-Orient : l'escalade se poursuit au Liban, après des frappes interceptées à Tel-Aviv

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Guerre en Proche-Orient : l'escalade se poursuit au Liban, après des frappes interceptées à Tel-Aviv
Article rédigé par France 2 - Récit : D. Schlienger, Montage : J. Cohen-Olivieri
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Le conflit se cristallise au Liban, après une réplique du Hezbollah sur Tel-Aviv, la capitale israélienne, mercredi 25 septembre. Des centaines de milliers de civils ont pris la fuite ces derniers jours, tandis qu'Israël enchaîne les frappes.

Un réveil strident a tiré les habitants de Tel-Aviv (Israël) de leur sommeil, mercredi 25 septembre. Après avoir entendu les sirènes d'alerte et s'être mis à l'abri au plus vite, des traces dans le ciel ont confirmé que les frappes avaient été interceptées par le Dôme de fer israélien. Pour la première fois ce matin, le Hezbollah a tiré un missile en direction de Tel-Aviv. Il affirme avoir visé le QG du Mossad, les services secrets de l'État hébreu.

Près de 500 000 Libanais ont fui

Un réveil difficile pour les habitants : "Nous ne nous sentons pas bien. Ce matin cela nous a rappelé ce qu'on ressent, au nord ou au sud", explique une Israélienne. À peine la frappe interceptée, Israël a répliqué en envoyant ses avions au-dessus du Liban. L'armée de l'État hébreu affirme, images à l'appui, avoir détruit la rampe de lancement du missile chiite. Un argument pour continuer de pilonner le Liban. Selon les autorités, ces derniers jours, près de 500 000 Libanais ont dû quitter leur maison pour fuir.

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