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LA PHOTO. Contre la visite de Rohani à Paris, une Femen simule une pendaison

Pendant que le gouvernement français déroulait le tapis rouge au président iranien Hassan Rohani en visite officielle de deux jours à Paris, au nom d'une «relation nouvelle», les militantes des Femen ont préféré accueillir M. Rohani avec une simulation de pendaison publique au-dessus de la Seine, pour qu'il se sente «comme à la maison». L'Iran exécute ainsi ses condamnés, femmes et mineurs compris
Article rédigé par Véronique le Jeune
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La jeune femme, dont la poitrine était recouverte d'un drapeau iranien peint sur la peau, était surmontée d'une banderole où l'on pouvait lire «Bienvenue Rohani, bourreau de la liberté». Les militantes des Femen dénoncent la peine de mort en Iran, deuxième pays en nombre d'exécutions dans le monde. Selon Amnesty International, la République islamique exécute aussi le plus grand nombre de mineurs. Reporters Sans Frontières a dénoncé un pays devenu «l'une des cinq plus grandes prisons au monde pour les journalistes». A quelques centaines de mètres de la mise en scène coup de poing des Femen, le 28 janvier 2016, ministres et industriels français se frottaient les mains après la levée des sanctions internationales. «A nous Français de nous ruer (en Iran) et de ne pas perdre de temps», s'est réjoui Pierre Gattaz, le président du Medef. (Charles PLATIAU / REUTERS)

Suspendue à une passerelle près de la Tour Eiffel, une Femen mime une pendaison La jeune femme, dont la poitrine était recouverte d'un drapeau iranien peint sur la peau, était surmontée d'une banderole où l'on pouvait lire «Bienvenue Rohani, bourreau de la liberté». Les militantes des Femen dénoncent la peine de mort en Iran, deuxième pays en nombre d'exécutions dans le monde. Selon Amnesty International, la République islamique exécute aussi le plus grand nombre de mineurs. Reporters Sans Frontières a dénoncé un pays devenu «l'une des cinq plus grandes prisons au monde pour les journalistes». A quelques centaines de mètres de la mise en scène coup de poing des Femen, le 28 janvier 2016, ministres et industriels français se frottaient les mains après la levée des sanctions internationales. «A nous Français de nous ruer (en Iran) et de ne pas perdre de temps», s'est réjoui Pierre Gattaz, le président du Medef.

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