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La mort de Foley est une "attaque terroriste" contre les Etats-Unis

La Maison Blanche a commenté l’exécution du journaliste américain James Foley par l’Etat islamique. C’est une "attaque terroriste" et les moyens de la combattre pourraient passer par des frappes aériennes sur la Syrie.
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (James Foley en 2011 © Reuters-Louafi Larbi)

Nouvelle réaction des Etats-Unis après l’exécution de leur journaliste James Foley, tué par l’Etat islamique. "Quand vous voyez quelqu'un tué de façon aussi horrible, cela représente une attaque terroriste contre notre pays ", a déclaré Ben Rhodes, conseiller adjoint à la sécurité nationale. Lors d'une réunion d'urgence sur la situation en Ukraine ce vendredi, l'ONU a également dénoncé un "meurtre lâche et haineux ". Le meurtre de James Foley "démontre une fois encore la brutalité de l'État islamique en Irak et au Levant " a ajouté le Conseil, en dénonçant "l'intolérance, la violence et la haine " du groupe qui a proclamé un califat, à cheval sur la Syrie et l'Irak.

 

Les Etats-Unis bombardent depuis le 8 août les positions de l’Etat islamique dans le nord de l’Irak. Le groupe terroriste est également actif en Syrie, et Outre-Atlantique, plusieurs personnalités demandent à Barack Obama d’être encore plus ferme. Le sénateur John McCain a rappelé que l’Etat islamique avait "effacé " la frontière entre l’Irak et la Syrie. Ben Rhodes a donc été interrogé sur d’éventuelles frappes aériennes sur la Syrie et il n’a pas exclu cette possibilité. "Nous ferons ce qui est nécessaire pour protéger les Américains et pour que justice soit faite après le meurtre barbare de James Foley. Nous examinons activement ce qui sera nécessaire pour répondre à cette menace et nous ne serons pas limités par des frontières ".

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Le conseiller a également insisté sur le fait que les Etats-Unis ne payaient pas de rançons pour faire libérer les otages américains. Il a estimé que les pays qui le faisaient avaient tort. "Nous sommes convaincus que ce n'est pas la bonne politique pour les gouvernements de soutenir le paiement de rançons à des organisations terroristes (…) Cela encourage l'enlèvement d'étrangers ", a déclaré le conseiller de Barack Obama.

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