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L'Iran exécute un deuxième homme impliqué dans les manifestations contre le pouvoir

Le ministère français des Affaires étrangères a condamné cette exécution et dénoncé des violations "graves et inacceptables des droits et libertés fondamentales commises par les autorités iraniennes".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des manifestants dans une rue de Téhéran (Iran), le 21 septembre 2022, après la mort de Mahsa Amini. (MAXPPP)

L'Iran a procédé, lundi 12 décembre, à une deuxième exécution liée aux manifestations qui secouent le pays depuis trois mois, a annoncé Mizan Online, l'agence de l'autorité judiciaire du pays.

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"Majidreza Rahnavard, qui a été condamné à mort le 29 novembre pour l'assassinat, 12 jours plus tôt, à l'arme blanche de deux agents de sécurité et pour avoir blessé quatre autres personnes", a été exécuté en public à Machhad, précise l'agence. Il avait été arrêté le 19 novembre alors qu'il tentait de fuir le pays, selon Mizan Online.

L'exécution de manifestants "ne peut tenir lieu de réponse aux manifestations" en cours en Iran, a réagi lundi le ministère français des Affaires étrangères. "La France condamne avec la plus grande fermeté l'exécution publique ce jour d'un Iranien condamné à mort à la suite de sa participation aux manifestations", a déclaré le Quai d'Orsay, en dénonçant de nouveau les violations "graves et inacceptables des droits et libertés fondamentales commises par les autorités iraniennes".

Un homme de 23 ans exécuté début décembre

L'Iran est confronté à des manifestations déclenchées par la mort, le 16 septembre, de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, après son arrestation par la police des mœurs pour infraction au code vestimentaire strict de la République islamique. Plus de 2 000 personnes ont été inculpées, selon les chiffres officiels de la justice iranienne.

La première exécution avait eu lieu jeudi. Mohsen Shekari, 23 ans, avait été condamné à mort pour avoir bloqué une rue et blessé un paramilitaire au début des manifestations. L'annonce de son exécution avait provoqué de multiples condamnations à l'étranger ainsi que de la part de l'ONU.

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