Référendum en Grèce : l'UE veut dédramatiser la situation
Pascal Verdeau est en duplex pour faire un point sur le référendum grec.
Le résultat du référendum de ce dimanche 5 juillet est crucial pour la Grèce, mais aussi pour l'Europe. À quelques instants des résultats officiels, c'est le "non" qui semblait en tête. "Le mot d'ordre des dirigeants européens qui ont subi un cinglant camouflet si le 'non' se confirme tout à l'heure peut se résumer ainsi : 'dédramatiser'", commente l'envoyé spécial Pascal Verdeau. Officiellement, l'Union européenne ne veut pas laisser la Grèce dériver même avec un "non". "Emmanuel Macron affirme qu'il y aura une reprise des discussions politiques dès demain. Il ajoute que 'bâtir un compromis relève de notre responsabilité historique'", rapporte le journaliste.
"Des plaies très vives"
Même son de cloche à Rome, où l'on annonce que la balle est dans le camp d'Angela Merkel. "Cela dit, le non pourrait durcir le camp des durs parmi les créanciers comme la Finlande ou l'Espagne, car le marathon de ces dernières semaines a laissé des plaies très vives, et surtout érodé la confiance", ajoute Pascal Verdeau.
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