François Hollande n'est pas venu seul en Grèce. Dans ses valises, il a emporté cinq ministres. Le pays est à vendre et des affaires sont à saisir. La journaliste précise qu'une partie du port du Pirée est déjà vendue à la Chine ainsi que 14 aéroports régionaux aux Allemands pour un montant d'1,23 milliard d'euros.Des plages ont été cédées à des investisseurs turcs et arabes pour un montant de 450 millions d'euros.La France intéresséePour rembourser les créanciers, ces ventes ne sont pas suffisantes. La Grèce doit vendre plus. Reste à vendre : les routes et les autoroutes, un gros marché qui intéresserait le géant Vinci. Les chemins de fer sont aussi à céder. Les Français sont à la traine, quatrième seulement des investissements en Grèce, mais ils sont optimistes. Des investisseurs en position de force, le pays s'est engagé à retirer 50 milliards d'euros de ses privatisations.