: Vidéo Hongrie : des centaines de migrants toujours en attente de prendre un train

"Pas de camp ! Pas de camp ! Liberté ! Liberté !" scandent vendredi 4 septembre des centaines de migrants à la gare de Bicske, près de la capitale hongroise, où ils sont bloqués depuis jeudi soir. "Nous ne voulons pas de l'eau ni de nourriture, mais la liberté !"

Jeudi 3 septembre, les autorités hongroises ont transféré environ 500 personnes depuis la gare internationale de Budapest dans des bus à destination du camp de réfugiés local de Bicske. Cette manœuvre a suscité une bronca des migrants, qui considèrent avoir été piégés. Bien que souvent munis de billets de train, un nombre croissant de migrants commencent à chercher des passeurs ou même à envisager un trajet à pied pour poursuivre leur route vers l'Allemagne.

Viktor Orban poursuit sa campagne antimigrants

Le Premier ministre conservateur hongrois, Viktor Orban, a fermement défendu jeudi à Bruxelles la gestion de la crise des migrants par Budapest, estimant qu'il ne s'agissait "pas d'un problème européen mais allemand". Le Parlement hongrois devait se réunir vendredi après-midi pour débattre de nouvelles mesures antimigrants.

En France, François Hollande a défendu le principe d'un "mécanisme permanent et obligatoire" pour répartir les migrants entre les différents pays de l'Union européenne, un principe auquel il était fermement opposé il y a quelques mois.