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Maria Torres ou l'éternel rêve d'ailleurs meilleur

Cette semaine «Parcours» est consacré à Maria Torres, Portugaise installée à Bondy. Pour cette mère de deux enfants, «l'immigration, c'est se sentir perdu, ne pas pouvoir demander d'aide. Il faut du courage, la foi...»
Article rédigé par Hervé Pozzo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Maria Torres gère le «Café du soleil», à Bondy. (HP/FTV)

Maria Torres, 46 ans, est née à Viana de Castelo, au nord du Portugal. Quelques mois après sa naissance, ses parents partent travailler en France et c'est sa tante qui va l'élever. Elle est alors «une jeune fille de la campagne» qui travaille aux champs et attend, chaque été, le retour de ses parents.

A cette période de l'année, elle s'émerveille devant les belles voitures, les vêtements à la mode et ces attitudes «si différentes». Celles de ses comptariotes qui semblent mener grand train dans un pays de cocagne, la France.

«C'est un autre monde...» Et elle se met à rêver de cet ailleurs forcément meilleur. Tôt elle se marie et à 23 ans les époux Torres prennent pied en région parienne. Noisy-le-Sec quelques mois, puis Bondy, où ils habitent toujours. 

Son mari trouve vite du travail, dans le bâtiment, mais pour Maria Torre, les débuts sont difficiles. Elle s'accroche. «Baisser les bras ? retourner en arrière ? Impossible !» Et d'enchaîner les heures de ménages chez des particuliers, jusqu'à 16 heures par jour.
Aujourd'hui, Maria tient le Café du soleil, a deux enfants et une jolie maison au Portugal. Un pays «où tout a changé» et où elle semble rêver de revenir.



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