Guerre en Ukraine : "On va continuer à protéger les Français pour les factures d'électricité" et de gaz, affirme Gabriel Attal
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, indique sur France Inter mardi des annonces sur le thème de l'énergie "dans les prochains jours".
"On va continuer à protéger les Français pour les factures d'électricité, les factures de gaz", affirme Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement sur France Inter mardi 8 mars. Il y aura "des annonces dans les prochains jours".
Le Premier ministre reçoit mardi les "principaux secteurs concernés". "On veut continuer à accompagner les entreprises, les ménages et aussi réfléchir à notre résilience sur le plus long terme face à un conflit qui peut durer", indique également le porte-parole du gouvernement. Concernant les prix du carburant, "on réfléchit à de nouvelles mesures" qui seront présentées "dans les prochains jours".
"On dépend à 20% du gaz russe"
"Cela fait un peu plus de six mois que les prix de l'énergie augmentent : ce n'était pas au départ lié à ce conflit, souligne le porte-parole du gouvernement. Nous montrons depuis six mois que nous sommes le pays d'Europe qui prenait le plus de mesures, précisément pour limiter l'impact sur les ménages de ces augmentations de l'énergie." Dans ce contexte, peut-on se passer du gaz et du pétrole russes ? "C'est beaucoup plus facile pour nous de dire qu'on peut se passer du gaz russe alors qu'on dépend à 20% du gaz russe (...) qu'il y ait un débat et des discussions sur ce sujet-là c'est évidemment normal et légitime", alors que l’Allemagne dépend à 55% du gaz russe et 100% pour la Finlande, répond Gabriel Attal.
"On demande un cessez-le feu"
Le porte-parole du gouvernement n'évacue pas pour autant de nouvelles sanctions à venir vis-à-vis de la Russie. "Il faut tenir et continuer à faire monter les sanctions là où on le peut". "On demande un cessez-le feu", ajoute-t-il. Vladimir Poutine "déterminé" veut aller "au bout de ses objectifs" avec des "scènes de déflagration absolue" dans certaines villes, et "oui il faut s’attendre au pire dans les prochains jours, dans les prochaines semaines dans les combats". Enfin, pour le porte-parole du gouvernement, "notre ligne, c’est de dire qu’on est aux côtés des Ukrainiens : on ne veut pas être cobelligérant dans ce conflit". L'objectif, selon lui, est d'éviter une "extension du conflit".
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