Guerre en Ukraine : "Nous avons une obligation de résultat, il faut se mobiliser", plaide le député Jean-Louis Bourlanges

L'élu centriste, également président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, s'inquiète de l'impact qu'aurait une victoire russe en Ukraine sur le reste de l'Europe.
Article rédigé par franceinfo
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Jean-Louis Bourlanges, député MoDem des Hauts-de-Seine, invité de la matinale de France Inter mercredi 7 février. (FRANCE INTER/RADIO FRANCE)

"Vis-à-vis de l'Ukraine, nous n'avons pas une obligation de moyens, mais une obligation de résultat", assure mercredi 7 février sur France Inter Jean-Louis Bourlanges, député MoDem des Hauts-de-Seine et président de la Commission des Affaires étrangères, quasiment deux ans après le début de l'invasion russe en Ukraine. Il invite ainsi les pays européens à maintenir leur soutien matériel pour aider Kiev à "continuer à résister". "Nous avons une obligation de résultat, il faut se mobiliser", insiste le député des Hauts-de-Seine. 

Jean-Louis Bourlanges considère qu'actuellement l'Ukraine "a gagné". Il explique en effet que "les Russes avaient un projet de détruire l'Ukraine, de l'arracher à l'Occident et de dissoudre l'Otan" et que "sur tous ces plans, ils ont échoué". Il appelle donc l'Europe à aider Kiev "à se défendre, jusqu'au moment où elle pourra reconquérir".

Les risques d'une victoire russe

Le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale alerte sur le risque que représente Moscou pour l'Europe. "Si la Russie gagne, les Européens quittent la scène de l'Histoire pour longtemps", prévient Jean-Louis Bourlanges. Il évoque également "l'inquiétude des pays baltes", assurant que "les Suédois ont augmenté de 40% leur budget militaire".

Jean-Louis Bourlanges regrette que les Français "en fassent moins que les Allemands et les Britanniques" pour l'Ukraine. Il estime que "cela doit changer". Le député MoDem explique qu'actuellement le système militaire français "est largement fondé sur la force de dissuasion, qui occupe une grande partie de nos moyens, et pour le reste nous n'avons pas des moyens considérables".

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