Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du 30 juin
La contre-offensive ukrainienne se poursuit. Mais pour accélérer sa percée à l'est, l'armée ukrainienne réclame plus de moyens. Le commandant en chef de l'armée réclame notamment des avions de combat F-16. Dans le même temps, Volodymyr Zelensky demande à ses troupes de renforcer la frontière avec la Biélorussie, après l'arrivée du groupe Wagner dans ce pays. Voici ce qu'il faut retenir de cette journée.
Le chef de l'armée ukrainienne réclame des avions de combat
L'armée ukrainienne est limitée dans sa contre-offensive par un manque d'armement, notamment d'avions de combat, estime son commandant en chef Valery Zaloujny dans un entretien publié par le Washington Post. "Ça me gonfle", lance-t-il à propos des Occidentaux qui se plaignent des lents progrès de Kiev face aux Russes, alors qu'il souhaiterait qu'ils leur livrent des armes plus rapidement.
Pour rivaliser avec la puissance aérienne russe, l'Ukraine a besoin des avions de combat F-16 promis au plus vite, martèle le général en chef. "Nous n'avons pas besoin de 120 avions. Je ne vais pas menacer la planète entière. Un petit nombre sera suffisant", dit-il encore dans les colonnes du quotidien américain. "Mais ils sont nécessaires, il n'y a pas d'autre solution."
Zelensky ordonne de renforcer la frontière avec la Biélorussie après l'arrivée de Wagner
Volodymyr Zelensky a ordonné de renforcer la sécurité de la frontière avec la Biélorussie face à l'arrivée dans ce pays allié de Moscou de combattants du groupe paramilitaire Wagner après une rébellion avortée en Russie. Il a expliqué avoir été informé de la situation en Biélorussie par les services de renseignement ukrainiens et étrangers, ainsi que par les gardes-frontières.
Dans un précédent message, le président ukrainien a évoqué des "mesures pour renforcer cette zone", sans les détailler. Après sa révolte avortée en Russie il y a une semaine, le patron du groupe paramilitaire russe Wagner a accepté de s'exiler en Biélorussie à la faveur d'une médiation menée par le président biélorusse Alexandre Loukachenko, allié de Moscou.
La Russie sera "plus forte" après la rébellion de Wagner, assure Lavrov
La Russie sera "plus forte" après la rébellion avortée du groupe Wagner, qui a ébranlé le pouvoir russe la semaine dernière, a assuré son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. "La Russie est toujours sortie plus solide, plus forte, de toutes les difficultés (...) Cela sera encore le cas cette fois. Nous sentons déjà que ce processus a commencé", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Moscou.
La rébellion de Wagner a pris fin samedi soir avec un accord prévoyant l'exil en Béliorussie d'Evguéni Prigojine. Aucune sanction n'a été annoncée contre les mutins et les services de sécurité ont affirmé avoir abandonné les poursuites les visant, ce que de nombreux analystes et responsables occidentaux ont vu comme un signe de faiblesse du Kremlin. Depuis, les autorités tentent de montrer un retour à la normale après ces événements.
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