Guerre en Ukraine : après les frappes russes, que peut décider le G7 réuni en urgence ?
Joe Biden a d'ores et déjà promis lundi au président ukrainien Volodymyr Zelensky des "systèmes perfectionnés" de défense aérienne, après les bombardements russes meurtriers, qui ont frappé Kiev et d'autres villes d'Ukraine.
Un sommet en urgence. Les bombardements russes d'une ampleur inégalée depuis des mois sur Kiev et d'autres villes d'Ukraine seront mardi au centre des discussions des membres du G7, lors d'une réunion virtuelle d'urgence prévue à la mi-journée, mardi 11 octobre. 19 personnes ont été tuées et 105 blessées dans des frappes russes de lundi, selon un nouveau bilan annoncé mardi par les autorités.
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Au-delà d'un affichage de solidarité, que peuvent proposer les sept puissances que sont l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni ? La Première ministre britannique Liz Truss doit appeler à ne pas "faiblir d'un iota". Selon Londres, Liz Truss, à la tête du gouvernement depuis un mois, devrait déclarer que "personne ne souhaite la paix plus que l'Ukraine. Et pour notre part, nous ne devons pas faiblir d'un iota dans notre détermination à l'aider à gagner".
Comme Londres, plusieurs membres du G7 ont déjà annoncé leur volonté d'aumgmenter leur aide en faveur de l'Ukraine. Le chancelier allemand Olaf Scholtz a ainsi promis l'assistance de son pays pour reconstruire les infrastructures civiles endommagées, en particulier celles qui fournissent de l'électricité et du chauffage, justement visées lundi 10 octobre par des frappes russes.
De nouvelles livraisons d'armes et de systèmes de défense
De son côté, Emmanuel Macron veut accroître l'assistance militaire de la France et s'est dit prêt à répondre aux besoins formulés par Kiev. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit d'ailleurs participer à cette réunion. Le chef d'Etat a d'ailleurs reçu un coup de fil de Washington, lundi soir. Les Etats-Unis continueront à "fournir à l’Ukraine ce dont elle a besoin y compris des systèmes perfectionnés" de défense antiaérienne, a promis Joe Biden, qui prévoyait déjà d’envoyer à Kiev deux batteries de missiles sol-air dans les semaines ou mois à venir, et six de plus à plus long terme. Depuis le début du conflit, l’enveloppe allouée par le Congrès à l’effort de guerre de Kiev a dépassé les 60 milliards de dollars. Une dynamique qui pourrait changer en fonction des résultats des élections de mi-mandat dans moins d’un mois.
L'option de nouvelles sanctions est également sur la table de ce G7, même si l'économie russe est déjà très largement en quarantaine, et ce, dans pratiquement tous les domaines : énergie, transport, finances ou encore le secteur des technologies... Enfin, la liste noire des personnalités et entités russes soumises à des sanctions pourraient encore s'élagir. Depuis le début du conflit, 1206 personnes et 108 entités proches du Kremlin, font déjà l'objet d'un gel des avoirs et d'une interdiction d'entrer sur le territoire de l'Union européenne.
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