Dans l'est de l'Ukraine, le fragile cessez-le-feu est entré en vigueur
Ce dimanche, les combats ont officiellement cessé entre séparatistes prorusses et l'armée ukrainienne. Après un samedi sanglant, le cessez-le-feu est prôné, mais il apparaît bien fragile. Chaque camp s'observe avec scepticisme.
Le cessez-le-feu décidé à Minsk cette semaine a officiellement débuté à minuit, dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 février, dans l'est de l'Ukraine. Il semble plutôt respecté, bien que deux civils aient été tués ces dernières heures. Mais rien à voir avec la journée de samedi, marquée par une violence extrême.
A Donetsk ce dimanche, un silence surprenant règne. Mais les stigmates des combats sont là. Le paysage n'est fait que de chars détruits, d'éclats d'obus, de munitions sur le sol, de routes et de maisons délabrées... Les soldats, eux, ne croient pas beaucoup au cessez-le-feu. Ils ont retiré leur char de la ligne de front, mais l'engin reste à proximité.
Les hostilités prêtent à reprendre
Un soldat prorusse, surnommé "La Foudre", se confie à France 2 : "La paix, on aimerait l'avoir, pour nous et notre ville. On n'est pas des vampires assoiffés de sang. Donc, on va essayer de respecter le cessez-le-feu. Mais si les forces ukrainiennes nous attaquent, alors notre réponse sera à la hauteur et nos chars à la bonne place. Ça, je peux vous le garantir".
Sur place, Dorothée Olliéric confirme ce calme précaire. Les deux camps sont très proches et s'observent. Dans la matinée, des tirs d'armes légères se sont fait entendre.
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