La disparition brutale des écrans radar de l'Airbus A320, jeudi 19 mai, ainsi que l'absence de signal de détresse émis par l'équipage avant le crash laisse penser aux autorités égyptiennes qu'il pourrait s'agir d'une attaque terroriste. "Il faut rester extrêmement prudent (...) Des sources américaines affirment que des satellites n'ont pas capté d'images d'explosion à bord de l'appareil avant sa disparition", tempère Franck Genauzeau, en direct du Caire (Égypte).La France participe à l'enquêteTrois enquêteurs français sont arrivés au Caire jeudi dans la soirée afin de participer aux investigations. "Leurs connaissances ne seront pas de trop. Elles seront mises à disposition des autorités égyptiennes pour faire toute la lumière sur cette disparition", poursuit le journaliste, qui rappelle que de nombreux Français se trouvaient à bord de l'appareil. Les familles des victimes ont passé la nuit dans un hôtel à proximité de l'aéroport du Caire et rencontreront dans la matinée les autorités égyptiennes.