Traité franco-allemand : "L'extrême droite raconte n'importe quoi", cingle Benoît Hamon

Le traité franco-allemand d'Aix-la-Chapelle, signé mardi 22 janvier entre Emmanuel Macron et Angela Merkel, vise à accroître la coopération entre les deux pays. Une partie de la classe politique française s'alarme de la perte de souveraineté de l'Hexagone qui serait engendrée par cette signature. "C'est absolument faux", fulmine Benoît Hamon sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, mercredi 23 janvier. Tête de liste de son parti Génération.s pour les élections européennes, l'ancien ministre dénonce les "mensonges" de Marine Le Pen, dont le parti, le Rassemblement national (RN), assure que le traité va instaurer une "gestion partagée de la région Alsace".
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Une autre rumeur fait état d'une perte du siège de la France au Conseil de sécurité de l'ONU au détriment de l'Allemagne. "Rien de tout cela n'est à l'ordre du jour. Ça n'a jamais été envisagé", fustige l'ex-socialiste. Et de poursuivre : "On peut même regretter que de l'autre côté Emmanuel Macron se prenne à défendre un traité dans lequel il y a très très peu de choses."

"Tout petit traité"

Benoît Hamon souhaitait en effet l'émergence d'un traité "qui aurait pu marquer le retour d'une forme de locomotive de la construction européenne", poussée notamment par l'écologie. Au lieu de cela, les deux pays ont signé un "tout petit traité" piloté par des dirigeants "très isolés dans leur pays". Et pendant ce temps, "l'extrême droite raconte n'importe quoi", tempête-t-il.