Manifestations contre les mégabassines : le secrétaire général de la Coordination rurale dénonce une "confrontation complètement stérile"

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Manifestations contre les mégabassines : le secrétaire général de la Coordination rurale dénonce une "confrontation complètement stérile"
Manifestations contre les mégabassines : le secrétaire général de la Coordination rurale dénonce une "confrontation complètement stérile" Manifestations contre les mégabassines : le secrétaire général de la Coordination rurale dénonce une "confrontation complètement stérile" (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - P. Forgue
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Une mobilisation anti-mégabassines dans la Vienne a été interrompue, vendredi 19 juillet, par un départ de feu provoqué par des tirs de gaz lacrymogènes des forces de l'ordre. Invités du 19/20 info, le secrétaire général de la Coordination rurale et la porte-parole de "Bassines non merci 79" réagissent à cette information.

Une mobilisation contre le prochain démarrage d'un nouveau chantier de mégabassine a été interrompue dans la Vienne, vendredi 19 juillet, par un départ de feu qui a été provoqué par des tirs de gaz lacrymogènes effectués par les forces de l'ordre.

"Les agriculteurs avaient peur, parce qu'on a tous le souvenir de l'année dernière, de Sainte-Soline", réagit Christian Convers, secrétaire général de la Coordination rurale, dans le 19/20 info. Il affirme qu'"il y avait de la violence qui était préparée, qui était organisée" du côté des manifestants. Revenant sur les mégabassines, il ajoute que "tous les ouvrages sont faits avec des études, avec des autorisations de l'État, donc cette confrontation, elle est complètement stérile". "C'est inacceptable d'importer cette violence dans nos campagnes", dénonce-t-il.

"Des violences de la part des forces de l'ordre"

Réagissant par visio-conférence dans le 19/20 info aux propos de Christian Convers, Judith Rivière, porte-parole de "Bassines non merci 79", indique : "En effet, il y a eu des violences de la part des forces de l'ordre." "Ce sont bien les forces de l'ordre qui ont jeté de manière totalement irresponsable des grenades (lacrymogènes, NDLR) pour viser une manifestation qui était là pour revendiquer son droit légitime à vouloir protéger l'eau", déplore-t-elle.

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