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Manifestation contre les "bassines" à Sainte-Soline : l'un des manifestants jugés accuse le parquet de vouloir "étouffer le mouvement"

Six à douze mois de prison ont été requis mardi à l'encontre des leaders des manifestations "anti-bassines" de Sainte-Soline. Le procureur a aussi requis une interdiction de paraître dans les Deux-Sèvres pendant trois ans pour deux militants du collectif Soulèvements de la Terre.
Article rédigé par Thomas Giraudeau
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
"Stop aux méga-bassines", c'est le message d'un des manifestants rassemblés le 28 novembre 2023 devant le tribunal correctionnel de Niort, en soutien aux militants écologistes jugés pour avoir organisé des rassemblements contre les "méga-bassines". (THIBAUD MORITZ / AFP)

Les réquisitions faites mardi 28 novembre au procès des organisateurs des manifestations contre les "bassines" à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres démontrent une "volonté d'étouffer le mouvement", dénonce mercredi 29 novembre sur franceinfo Benoît Feuillu, militant des Soulèvements de la Terre, jugé devant le tribunal correctionnel de Niort.

Le parquet a requis mardi 28 novembre six à douze mois de prison avec sursis à l'encontre de neuf prévenus. Le procureur a également requis une interdiction de paraître dans les Deux-Sèvres pendant trois ans à l'encontre de deux militants du collectif Soulèvements de la Terre, Basile Dutertre et Benoît Feuillu. 

Benoît Feuillu voit dans ces réquisitions une manière de vouloir "étouffer le mouvement" de contestation du projet des méga-bassines. "Le fait de dire à des gens aussi impliqués qu'ils n'ont plus le droit d'aller à l'endroit où la lutte qui les anime depuis des années s'organise, évidemment c'est une volonté de chercher à neutraliser un mouvement", estime-t-il. Le militant environnemental considère toutefois qu'une telle interdiction n'empêcherait pas l'organisation "de prochaines mobilisations". Le tribunal correctionnel de Niort a mis sa décision en délibéré au 17 janvier.

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