: Vidéo Crash du MH17 : des avions de ligne déjà abattus dans le passé
Si la piste d'un tir de missile est confirmée, le vol MH17 de la Malaysia Airlines ne serait pas le premier avion civil abattu en plein vol. Le Grand Soir 3 revient sur les précédents en la matière.
L'avion de la Malaysia Airlines, qui s'est écrasé jeudi 17 juillet dans l'est de l'Ukraine avec 298 personnes à bord, a sans doute été abattu par un missile. C'est en tout cas ce qu'ont affirmé des experts américains ainsi que le secrétaire d'Etat américain, Joe Biden. Ce n'est pas la première fois qu'une telle catastrophe se produit. Le Grand Soir 3 revient sur les précédents en la matière.
> Suivez l'évolution de la situation après le crash du MH17 en direct
Trois semaines après le 11 septembre 2001, un appareil russe reliant Tel-Aviv à Novossibirsk s'écrase avec ses 77 passagers dans la mer Noire, au large de la Crimée. Le président Poutine évoque la piste terroriste, mais l'armée ukrainienne reconnaît, quelques mois plus tard, avoir abattu l'avion lors d'exercices militaires.
Boeing de la Korean Air Lines, DC-9 à Ustica...
Du temps de l'armée soviétique, en 1983, un chasseur avait abattu au large de l'île de Sakhaline (Russie) un avion de ligne volant dans son espace aérien car il ne l'aurait "pas identifié". Le Boeing 747 de la Korean Airlines transportait 269 personnes en provenance d'Alaska (Etats-Unis). En juillet 1988, en pleine crise diplomatique dans le Golfe Persique, la Navy américaine tire un missile pour intercepter un "ennemi". Il s'agit, en fait, d'un Airbus iranien. Bilan : 290 victimes civiles.
Il y a aussi la tragédie inexpliquée d'Ustica, ce DC-9 qui s'est écrasé au large de la Sicile en juin 1980. L'avion aurait été touché par un missile de l'Otan à la suite d'une erreur de tir. La France n'est pas en reste. En 1968, la caravelle raliant Ajaccio à Nice disparaît en mer avec ses 95 passagers. Dès l'origine du drame, les familles penchent pour un tir de missile militaire. L'enquête a été rouverte il y a deux ans.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.