Crash en Égypte : la Russie privilégie la thèse de l'accident
Les autorités russes ont perquisitionné le siège de la compagnie aérienne Metrojet. France 2 fait le point.
En Russie, les familles des passagers décédés dans le crash d'un Airbus A 321 veulent désormais des réponses. Si plusieurs hypothèses sont avancées, les autorités russes ne retiennent qu'une hypothèse celle de l'accident. Le journaliste de France 2 Dominique Derda fait le point. "Officiellement aucune piste n'est écartée, mais le ministre russe des Transports ne jugeait pas crédible du tout la revendication de l'organisation État islamique", rapporte le journaliste de France 2.
Piste privilégiée
À Saint-Pétersbourg (Moscou), ce samedi après-midi, des perquisitions ont eu lieu au siège de la compagnie, chez le tour opérateur qui a affrété l'appareil ainsi que dans les ateliers où ils étaient régulièrement entretenus. "Des enquêteurs se sont même rendus à Samara au sud de la Russie, là où l'avion a effectué son dernier plein de carburant avant de s'envoler pour l'Égypte. Tout semble indiquer qu'on privilégie plutôt ici la piste d'un problème technique voir d'une négligence, mais une fois encore tant que les spécialistes n'auront pas inspecté la carcasse de l'avion, tant qu'ils n'auront pas pu analyser le contenu des enregistreurs de vol, il ne faut jurer de rien", conclut le journaliste.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.