Raphaël Chenuil-Hazan : "Il faut continuer le combat"

Le directeur de l'association "Ensemble contre la peine de mort" est invité sur le plateau du Grand Soir 3, mardi 21 avril. Il revient sur la situation de Serge Atlaoui et le rejet de son dernier recours par la justice indonésienne. L'homme avait été arrêté en 2005 et condamné à mort pour trafic de drogue alors qu'il travaillait dans un laboratoire clandestin de production d'ecstasy.

"Je suis triste et choqué des méthodes qui ont été employées par la justice indonésienne", explique Raphaël Chenuil-Hazan. "Choqué, car les avocats et la famille n'ont pas été prévenus, et triste parce qu'un Français va être exécuté (...) alors qu'on pensait que c'était fini. Il faut continuer le combat, mais c'est dur aujourd'hui."
En France, la dernière condamnation à mort remonte à 38 ans. Pour lui la dureté de la justice indonésienne "est à sens unique contre les étrangers".

"Il faut faire pression"

Pour le responsable de l'association, seule reste maintenant "la voie politique" et un appel à la clémence de la part du Quai d'Orsay, de l'UE et même de la part du PSG, club populaire en Indonésie, pour sauver Serge Atlaoui. "Il faut faire pression", conclut-il.