Nouvelle-Zélande : le choc après l'attentat
Après deux attentats islamophobes survenus vendredi 15 mars, à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, les hommages aux victimes se multiplient dans le pays, mais aussi dans la communauté musulmane.
Rassemblés pour une minute de silence après le coup d'envoi, ces rugbymen, comme toute la Nouvelle-Zélande, se recueillent pour les victimes de l'attentat. Le visage grave, ils ont appris la nouvelle avec effroi. Comme l'un des membres de l'équipe des All Blacks, Sonny Bill Williams, fervent musulman. "Je viens d'apprendre la nouvelle, je n'arrive pas à mettre de mots sur ce que je ressens et j'envoie mes prières à toutes les familles", a-t-il déclaré via une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
"C'est indigne"
Dans tout le pays, les hommages affluent. Des fleurs et des bougies sont déposées devant les lieux de culte. Les mosquées ouvrent leurs portes à toute personne souhaitant y prier. Près de l'une des mosquées touchées, une femme est venue déposer une fougère, emblème du pays. "Je suis choquée et en même temps, je suis en colère. C'est indigne. Chacun devrait pouvoir prier comme il le veut", déclare-t-elle. Émotion aussi dans la communauté musulmane partout dans le monde, par exemple à la mosquée d'Istanbul (Turquie) où la prière du vendredi 15 mars a été dédiée aux victimes.
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