Présidentielle en Équateur : une élection sur fond de violence
Son nom et son visage figurent encore sur les bulletins de vote imprimés avant sa mort. Fernando Villavicencio, assassiné le 9 août dernier par des tueurs à gages colombiens, était un journaliste d'investigation et candidat à l'élection présidentielle en Équateur. Ses enquêtes avaient fait tomber l'ancien président Rafael Correa pour corruption. Alors que les commanditaires de son assassinat n'ont pas encore été identifiés, il a pu être remplacé in extremis par son collègue, Christian Zurita.
En deuxième position dans les sondages
Le journaliste a promis d'appliquer à la lettre le programme de son meilleur ami. "Ceux qui avaient peur de lui, ceux qui savaient qu'il était une menace, l'ont fait taire. Et s'ils l'ont fait taire, c'est parce qu'il avait d'énormes chances de gagner", explique Christian Zurita. "Prendre le relais est une nécessité éthique", ajoute-t-il. Fernando Villavicencio figurait en deuxième position dans les sondages avant sa mort. Le climat d'insécurité entoure désormais les bureaux de vote.
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