La folle intrusion d'un vétéran américain à la Maison Blanche
L'homme qui est entré par effraction dans la résidence officielle du président des Etats-Unis, le 19 septembre, a traversé le hall et s'est introduit dans une salle de réception, selon "The Washington Post".
Il a presque visité tout le rez-de-chaussée. L'homme qui s'est introduit, le 19 septembre, dans l'enceinte de la Maison Blanche a réussi à pénétrer à l'intérieur du bâtiment principal et à parcourir une distance bien plus grande que ce qui avait été indiqué jusqu'à présent, a révélé, lundi 29 septembre, The Washington Post (en anglais).
L'intrus, Omar Gonzalez, un vétéran américain de la guerre d'Irak âgé de 42 ans, a réussi à se défaire d'un garde, avant de se précipiter à l'intérieur du bâtiment, armé d'un couteau. Le SDF a parcouru une partie du rez-de-chaussée, passant devant l'escalier qui mène aux appartements privés de la famille Obama, avant d'être immobilisé par un agent dans l'East Room.
Une alarme avait été désactivée
L'alarme placée à l'entrée de la Maison Blanche avait été désactivée, retardant l'intervention des services de sécurité, indique le journal, citant un agent du Secret Service, sous le sceau de l'anonymat. Le signal d'alarme aurait été désactivé à la demande du bureau du majordome de la Maison Blanche, situé à côté de l'alarme, en raison de sonneries trop bruyantes.
Cet incident, le plus grave depuis l'investiture de Barack Obama, s'est produit peu après le départ du président américain pour la résidence de Camp David, où il devait se reposer quelques jours. Quelques heures après l'incident, le Secret Service, chargé d'assurer la sécurité du président, avait indiqué que l'intrus avait été interpellé "juste après avoir franchi le portail Nord de la Maison Blanche".
La directrice du Secret Service, Julia Pierson, doit témoigner, mardi, devant le Congrès sur les incidents liés à la sécurité de la Maison Blanche. Omar Gonzalez, originaire du Texas, a été inculpé par un tribunal fédéral de Washington d'entrée illégale avec possession d'arme dangereuse. Il encourt une peine de dix ans de prison.
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