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Les Français d’Algérie, de Tunisie et du Maroc plébiscitent Emmanuel Macron

La communauté française installée en Afrique du Nord a son chouchou: Emmanuel Macron. Le candidat du mouvement En marche, qualifié au second tour, arrive en tête en Algérie, Tunisie et Maroc. Il est suivi par Jean-Luc Mélenchon dans les premiers pays et par François Fillon dans le dernier. Marine Le Pen arrive très loin derrière.
Article rédigé par Mohamed Berkani
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Emmanuel Macron à Alger le 10 avril 2016 (Farouk Batiche / AFP)

51,9% en Algérie, 31,8% en Tunisie et 31,6% au Maroc. Emmanuel Macron explose tous les chiffres en Afrique du Nord. Il est bien au-delà des 23,9% récoltés en métropole. Le candidat d’En marche ! écrase tous ses concurrents de l’autre côté de la Méditerranée.
 
«Emmanuel Macron a montré des signes d’une réelle ouverture dans les relations avec l’Algérie. En homme pragmatique – une qualité qu'il tient sans doute de sa carrière de banquier –, Emmanuel Macron entend faire de l’Algérie un partenaire privilégié dans le bassin méditerranéen. Il veut également faire de notre pays une fenêtre sur une Afrique qui ne cesse d’étonner par sa grande capacité à se développer sur le plan économique », se réjouit El Watan.
 
 
La presse marocaine avait fait état d’un engouement pour Emmanuel Macron bien avant le scrutin, un pronostic qui ne s’est pas démenti. Contrairement à l’Algérie où il est suivi (de très loin) par Jean-Luc Mélenchon (25,6%), c’est François Fillon qui le talonne de près avec 28,9%. «Le premier enseignement de ce scrutin est un taux d’abstention double à celui enregistré en France. Le taux de participation finale des électeurs au Maroc a été de 53% contre environ 80% en France (soit 47% de taux d’abstention contre 20% sur le territoire français)», tempère Médias24.

 
En Tunisie, le candidat des Insoumis franchit le cap des 30% et…aurait été qualifié au second tour. «On se demandait jusqu’à hier si ce premier tour allait accentuer cette tendance à la fragmentation (Union européenne, NDLR) ou amorcer au contraire un sursaut en faveur d’une relance du projet européen. On peut considérer désormais que le bon score de Macron est un message positif: le camp de la défiance à l’égard de l’Europe n’a pas reçu le soutien qu’il a pu espérer de ce scrutin», préfère retenir le quotidien La Presse.
 
Capture d'écran du site de l'ambassade France en Tunisie (DR)

La candidate du Front national, Marine Le Pen, ne franchit pas le seuil des 5% dans les trois pays. 

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