Les enfants de Dakar (Sénégal) viennent observer les dégâts. Dans certains quartiers, rien n’a été épargné. Voitures, stations-service et supermarchés ont été incendiés. Au sol, il y a un mélange de pierres et de pneus brûlés. Au lendemain des émeutes du jeudi 1er juin, la tension n’est pas vraiment redescendue. Dans l’après-midi de jeudi, les partisans Ousmane Sonko ont pris d’assaut les rues de la capitale et de plusieurs villes du pays. Les policiers ont dû reculer face à une foule déterminée et très violente. Au total, neuf personnes sont mortes.
Des enjeux politiques
"Ils doivent libérer Sonko afin qu’on ait la paix dans le pays. Nous, on a des familles", assure un Sénégalais. Ousmane Sonko est le chef de l’opposition. Dans un premier temps, il est accusé de viol par l’employé d’un salon de massage qu’il fréquentait. Il a finalement été condamné à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse. Ses partisans refusent qu’il soit emprisonné, car il deviendrait inéligible et ne pourrait pas se présenter aux prochaines présidentielles. Aujourd’hui, l’ambassade de France conseille aux Français de rester chez eux.
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