Le voyage africain de l'actuelle première dame des Etats-Unis s'inscrit dans une tradition initiée en 1972 par la femme de Richard Nixon, Pat. Ghana, Liberia et Côte d'Ivoire constituent à l'époque les étapes de sa tournée d'une semaine en Afrique, où elle est accueillie triomphalement. Depuis, chaque épouse de président américain consacre du temps aux plus fragiles du continent. Sélection.
La tournée africaine en solitaire de Melania Trump, la première dame des Etats-Unis (octobre 2018).
Loin de Donald Trump, les bras chargés d'ours en peluche, la première dame des Etats-Unis est apparue comme un poisson dans l'eau auprès d'enfants hospitalisés, de leurs mamans et du personnel infirmier, au premier jour d'un déplacement inaugural en Afrique. Décrit comme une «visite diplomatique et humanitaire», ce voyage est, entre autres, l'occasion de tenter d'effacer en douceur les propos injurieux du président américain sur les «pays de merde» d'où viennent les migrants. Le Malawi, le Kenya et enfin l'Egypte sont à l'agenda du circuit africain de Melania Trump. (Carlo ALLEGRI / REUTERS)Après l'Afrique du Sud, où l'épouse de Barack Obama a insisté sur les liens qui unissent l'Afrique aux Etats-Unis, c'est le Botswana voisin qui la reçoit. Accompagnée de sa mère et de ses filles Malia et Sasha, la première dame met en avant l'importance absolue de l'éducation, de la santé et du bien-être de la jeunesse. Des jeunes invités à venir encore plus nombreux étudier outre-Atlantique. Ils sont alors 30.000 étudiants africains dans les universités américaines.
(POOL New / REUTERS)Au cours de son intervention, la femme de George Bush Jr. annonce le versement de 507 millions de dollars afin de moderniser les moyens de s'attaquer à la malaria, maladie mortelle qui touchait à l'époque 60% des enfants hospitalisés au Mozambique. La lutte contre le sida était l'autre thème de la tournée de cinq jours de Mme Bush, qui l'avait aussi menée au Sénégal, en Zambie et au Mali. (Alexander JOE / AFP)Deux mois après l'investiture de son mari, réélu à la tête des Etats-Unis fin 1996, la première dame s'envole vers l'Afrique en compagnie de Chelsea, alors âgée de 17 ans. Mère et fille regardent vers la mer à travers la «porte du non-retour», cette ouverture par laquelle les esclaves montaient à bord des bateaux qui les emmenaient vers l'Europe ou vers l'Amérique. (Doug SMILLS / AP / SIPA)
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