Cet article date de plus de quatre ans.

Thomas Gassilloud : "Solidarité nationale" pour les retraites et pour les soldats français morts au Mali

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 6 min
Thomas Gassilloud : "Solidarité nationale" pour les retraites et pour les soldats français morts au Mali
Thomas Gassilloud : "Solidarité nationale" pour les retraites et pour les soldats français morts au Mali Thomas Gassilloud : "Solidarité nationale" pour les retraites et pour les soldats français morts au Mali (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Thomas Gassilloud, député LREM du Rhône, est l'invité du 23h de franceinfo dimanche 1er décembre.

Un séminaire gouvernemental avait lieu dimanche 1er décembre à Matignon sur la réforme des retraites. "La pédagogie est permanente sur un tel sujet. Le projet de loi n'est pas encore connu donc la pédagogie va continuer les prochains mois", affirme Thomas Gassilloud. "La mobilisation aura lieu à partir de jeudi. La pédagogie est d'autant plus nécessaire que les gens se mobilisent. Il faut expliquer en quoi on ne peut plus continuer avec 42 systèmes de retraite différents. On veut un système qui soit basé sur la solidarité nationale pour que l'ensemble puisse fonctionner, peu importe les évolutions démographiques dans chaque profession", développe le député LREM du Rhône.

Les corps des 13 militaires français morts au Mali ont été rapatriés dimanche 1er décembre. Un hommage national aux Invalides leur sera rendu lundi matin. "Il faut que l'ensemble de la nation se rassemble pour marquer la solidarité vis-à-vis de la famille de ces soldats par rapport aux gestes héroïques qu'ils ont faits au Mali", commente l'élu membre de la commission de la Défense nationale et des forces armées.

"Une erreur" de se retirer du Sahel

"Ce serait clairement une erreur de retirer les soldats français de l'opération Barkhane. Les résultats n'arrivent pas aussi rapidement que prévu, mais il faut faire preuve de patience stratégique pour aider les armées des pays du Sahel", assure Thomas Gassilloud.

Les jihadistes sont toujours actifs. "On a de nombreuses causes à traiter : jihadisme, sécurité intérieure, trafic d'armes... Il faut être très humble par rapport à la tâche à effectuer. 4 500 hommes sur un territoire grand comme l'Europe, ça ne fait pas grand-chose", conclut le député LREM.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.