La libération de Sophie Pétronin, jeudi 8 octobre, reste un véritable soulagement pour elle, sa famille mais aussi les différentes autorités impliquées dans les négociations. Pour parvenir à obtenir sa remise en liberté, le gouvernement malien a accepté de libérer de son côté 200 djihadistes. Un groupe de personnes composé majoritairement de personnes qui "pivotaient autour de cette insurrection au Nord Mali mais il y a on va dire 2-3 têtes d’affiche de chefs djihadistes connus", selon le journaliste de France 24 Wassim Nasr, spécialiste des mouvements djihadistes.Une situation toujours tendue au MaliCette libération laisse planer un espoir chez certains Maliens qui commencent à rêver d’un "terrain d’entente" avec les islamistes dans le nord du pays selon la journaliste Dorothée Olliéric, en duplex depuis Bamako (Mali). Cependant, les tensions restent encore vives. "Jamais le niveau de violence a été aussi élevé. Il y a les djihadistes mais aussi de très nombreuses violences intercommunautaires qui font des centaines de morts", explique la journaliste.